ADEME.

L'agence de la transition écologique.

 

Comment agir pour ma planète ?

Pour les jeunes, clés pour agir.

Édition mai 2023.

 

Adaptation, conversion et gravure audio : Handicapzéro.

 

Sommaire.

 

1. Agir pour la planète : on s'y met tous ensemble !

2. Tour d'horizon.

2.1. Agir pour limiter le réchauffement de la planète.

2.2. Économiser l'énergie.

2.3. Préserver nos ressources.

2.4. Protéger la biodiversité.

3. Une chambre plus écolo.

4. Le shopping à moindre impact.

5. Les bonnes pratiques du numérique.

6. Bon pour la santé, bon pour la planète.

7. Économe dans la salle de bain.

8. On ne lâche rien quand on sort !

9. Des vacances autrement.

10. S'engager pour l'écologie dans ses études.

11. L'ADEME à vos côtés.


 

1. Agir pour la planète : on s'y met tous ensemble !

 

Alors que les impacts du changement climatique sont de plus en plus visibles, et que les scientifiques alertent sur l'urgence à agir, de nombreux jeunes s'interrogent sur leurs moyens d'action.

 

Certains écogestes sont désormais bien connus, comme éteindre les lumières, fermer le robinet quand on se lave les dents et bien trier ses déchets, mais ils ne sont pas suffisants.

Nous devons aller plus loin pour réduire nos besoins énergétiques et émettre moins de gaz à effet de serre. Nous devons également préserver les ressources de la Terre ainsi que la biodiversité.

 

Nos modes de vie ne sont plus durables et nous entrons actuellement dans une période de transition qui va nous conduire vers des façons de vivre différentes, laissant une place plus importante à la sobriété, au partage et à la solidarité.

Ces modifications profondes de nos habitudes ne concernent pas que les jeunes citoyens mais toute la société.

 

Nous pouvons tous agir positivement, à notre échelle, pour limiter le changement climatique et protéger le vivant. Ce guide vous apporte des solutions concrètes à appliquer au quotidien, ainsi que des pistes pour vous engager, que vous soyez collégien, lycéen ou étudiant.

 

L'environnement, enjeu majeur pour les jeunes adultes : en tête de leurs préoccupations À 32 %. C'est le plus haut niveau enregistré en 40 ans !

Paradoxalement, 20 % des 18-24 ans, disent que consommer est, avant tout, un plaisir.

C'est presque 2 fois pluss que la moyenne de la population. Source : environnement, les jeune ont de fortes inquiétudes mais leurs comportements restent consuméristes, étude Crédoc pour l'ADEME, 2019.

 

2. Tour d'horizon.

 

2.1. Agir pour limiter le réchauffement de la planète.

 

L'accumulation de gaz à effet de serre dans l'atmosphère piège la chaleur autour de la Terre. Le réchauffement planétaire entraîne un changement climatique qui a d'importantes conséquences pour les êtres humains et la biodiversité.

 

Hausse des températures : où en est-on ?

 

• La décennie 2011-2020, a été la plus chaude depuis environ 125 000 ans,

• en 2023 : +1,1°C de température moyenne par rapport à 1850.

• en 2100 : +1,5°C, seuil critique à ne pas dépasser ; +4,4°C annoncé dans le pire scénario du GIEC,

• l'arctique se réchauffe entre 2 et 4 fois plus vite que le reste de la planète. Sources : GIEC, 2019, et Nature, 2022.

 

Source : rapport de synthèse du sixième rapport d'évaluation du Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Évolution du Climat (GIEC), 2023.

 

 

Changement climatique : quels impacts ?

 

• Élévation du niveau des mers et érosion des côtes, entraînant un déplacement des populations,

• acidification des océans,

• pluss de vagues de chaleur et de sécheresses, de précipitations intenses et d'inondations, de tempêtes, etc. Avec des pertes de rendements sur les cultures et des impacts sur la biodiversité.

 

3,3 à 3,6 milliards de personnes vivent dans des zones déjà très vulnérables au changement climatique.

 

Entre 8 et 30 % des terres agricoles deviendront climatiquement inadaptées d'ici 2100.

 

Source : rapport de synthèse du sixième rapport d'évaluation du Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Évolution du Climat (GIEC), 2023.

 

Comment faire ?

 

Estimez votre impact personnel sur le climat et découvrez comment diminuer le plus efficacement possible votre empreinte carbone avec le simulateur, nos gestes climat, point, fr.

 

• 9 tonnes d'équivalent  CO2 émises en moyenne par un français en 2021,

• objectif 2050 : 2 tonnes par personne.

 

Source : ministère de la Transition écologique.

 

2.2. Économiser l'énergie.

 

Chauffage, climatisation, consommation importante de biens et services, transports, etc. Tout cela génère une consommation énergétique trop importante, ainsi que des pollutions.

 

Pluss d'habitants sur terre.

 

Nous sommes toujours plus nombreux mais les inégalités se creusent. Selon le GIEC, 35 à 45 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre sont liées à la consommation de 10 % de la population (ayant les plus hauts revenus).

 

• 1,5 milliard d'habitants sur terre en 1900,

• 8 milliards en 2023,

• peut-être 10 milliards en 2050.

 

Source : World Population Prospectse, Nations Unies, 2022.

 

733 millions de personnes n'ont toujours pas accès à l'électricité. Source : Tracking SDG 7, zeu énerdji progresse riporte, Banque mondiale, 2022.

 

Des besoins mondiaux toujours croissants.

 

Chiffres pour l'année 2018 (calculs S D E S, d'après les données de l'A i E) :

• 2 fois pluss de consommation mondiale d'énergie primaire qu'en 1978,

• la Chine représente à elle seule 22 % de la consommation mondiale, contre 8 % en 1978,

• les énergies fossiles dominent largement le mix primaire mondial (81 %).

 

Source : chiffres clés de l'énergie. Édition 2021, ministère de la Transition écologique.

 

La France, encore très dépendante des énergies fossiles et fissiles.

 

Pour répondre à tous ses besoins, elle utilise :

• sources d'énergie importées en France : 37 % de pétrole, 23 % de gaz, 20 % d'uranium, 1 % de charbon,

• sources d'énergie disponibles en France : 19 % d'énergies renouvelables.

 

Calculs ADEME d'après le bilan énergétique de la France 2020.

 

2.3. Préserver nos ressources.

 

Nous consommons 3 fois pluss d'objets qu'il y a 60 ans, et nous les renouvelons très rapidement. Résultat : il faut toujours pluss de matières premières pour leur fabrication, que la Terre est incapable de fournir sans voir ses stocks s'épuiser.

 

Des quantités limitées.

 

Minerais, métaux, hydrocarbures, etc. Ces ressources sont dites non renouvelables car elles mettent des milliards d'années à se reconstituer. Mais même celles dites renouvelables (eau, sols, biomasse, etc) doivent avoir assez de temps pour se régénérer, et elles ont leurs limites !

 

15 fois plus de matières premières extraites sur terre entre 1900 et 2015 (hydrocarbures, minerais et métaux, végétation, etc). Source : Groupe international d'experts sur les ressources.

 

2,5 tonnes d'objets accumulés chez nous, c'est 45 tonnes de matières mobilisées pour les fabriquer ! Source : Modélisation et évaluation des impacts environnementaux des produits de consommation et biens d'équipement, ADEME, 2018.

 

Le jour du dépassement se rapproche.

 

Chaque année, c'est le même constat. Alors que nous entamons la 2ème moitié de l'année, l'humanité a d'ores et déjà consommé l'ensemble des ressources que la planète peut régénérer en 1 an. Et nous perdons sans cesse du terrain : en 1970, ce jour intervenait le 29 décembre. En 2022, c'était le 28 juillet !

 

Près de 3 planètes nécessaires, si toute l'humanité vivait comme les français ! Source : Caountry Oveur chote Daise 2022, Global Foute prinnt Network.

 

Des progrès... mais pas assez rapides.

 

La conception, la réparation et le recyclage des équipements s'améliorent. L'écoconception des produits progresse, tout comme le partage d'objets et les achats de seconde main. Nous pouvons ainsi garder nos objets plus longtemps, acheter moins et mieux. Mais nous continuons à consommer beaucoup.

 

Notre nouveau challenge : pluss de partage et moins d'objets inutiles dans nos placards !

 

2,8 millions de smartphones reconditionnés vendus en France en 2020 = 229 000 tonnes de matières premières consommées évitées. Source : Numérique responsable, et si nous adoptions les bons réflexes ? ADEME, 2022.

 

D'ici 2040, tous les emballages plastiques à usage unique seront interdits en France. Source : Loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire.

 

2.4. Protéger la biodiversité.

 

L'air que nous respirons, la nourriture et l'eau que nous consommons, le bois et le sable utiles pour construire nos logements, le coton de nos vêtements, etc. Tout cela nous vient de la nature. Pourtant, nos modes de vie fragilisent la faune et la flore partout dans le monde, mettant en péril de fragiles écosystèmes et la survie de l'humanité.

 

Un constat sans appel :

• 1 million d'espèces de plantes et d'animaux menacées d'extinction. Source : Rapport de l'évaluation mondiale de la biodiversité et des services écossystémiques, IPBES, 2019,

• plus de 70 % des cultures dépendent d'une pollinisation animale, notamment des insectes. Source : ministère de la Transition écologique,

• une espèce d'abeille et de papillon sur 10, en Europe, est au bord de l'extinction, une espèce sur 3 est en déclin. Source : Progress ine zeu implémentation euve zihiyou Pollinatorze Initiative, Commission européenne via les listes rouges de l'IUCN, 2021,

• au rythme actuel de la déforestation, les forêts tropicales pourraient disparaître d'ici 50 à 70 ans. Source : biodiversité, point, gouv, point, fr,

• plus de 60 % des médicaments anticancéreux proviennent de sources naturelles, notamment de plantes de la forêt tropicale. Source : International Journal of Oncology,

• près de 30 % d'oiseaux en moins, en 30 ans, dans les villes et les campagnes françaises. Source : Suivi des oiseaux communs en France, bilan 1989-2019, Ligue pour la protection des oiseaux, Muséum national d'Histoire naturelle et Office français de la biodiversité, 2021.

 

Les états se mobilisent.

 

Lors de la cope 15 biodiversité de 2022, 195 pays se sont engagés à protéger les espaces naturels sur 30 % de la planète et à restaurer 30 % des écosystèmes d'ici 2030. Autre avancée notable : la reconnaissance des peuples autochtones en tant que gardiens de la biodiversité.

 

En 2030, il sera interdit d'importer en France des produits forestiers ou agricoles contribuant à la déforestation (cacao, bœuf, soja, huile de palme, hévéa, bois et ses produits dérivés) Source : Stratégie Nationale de lutte contre la Déforestation Importée, 2018.

 

Pour vous tenir informé sur l'actualité et les nouvelles environnementales qui vont dans le bon sens, rendez-vous sur la plateforme du média naou you : naou you projecte, point, e, u, point, fr.

 

3. Une chambre plus écolo.

 

Quelques bons réflexes suffisent pour se sentir encore mieux dans sa chambre !

 

Aérer tous les jours.

 

Même en hiver (en pensant à éteindre le radiateur), ouvrir grand les fenêtres 5 à 10 minutes matin et soir pour renouveler l'air et chasser l'humidité.

 

À savoir : des parfums pas si sains. Encens, sprays, désodorisants, bougies parfumées, etc. Ce qui sent bon n'est pas forcément sain ! Tous ces produits émettent des polluants nocifs pour la santé, même ceux vendus en pharmacie.

 

Ni trop chaud, ni trop froid.

 

En hiver : pour profiter au maximum du soleil en journée, ouvrir les volets et les rideaux. La nuit, refermer tout pour garder la chaleur.

Ne surtout pas recouvrir le radiateur avec les rideaux car la chaleur ne pourrait plus se diffuser dans la chambre. Mieux vaut ne pas chauffer la chambre à plus de 17°C pour s'endormir plus facilement ! Avec une bonne couette, c'est la température idéale !

 

Les températures idéales : 16 à 17°C la nuit, et lorsque la chambre est inoccupée, 19°C lorsqu'elle est occupée en journée.

 

En été : fermer les fenêtres en journée et également les volets si les fenêtres sont exposées au soleil (au sud et à l'ouest). La nuit, lorsque l'air extérieur est plus frais qu'à l'intérieur, c'est l'heure de rouvrir ! Autre réflexe fraîcheur : éteindre tout ce qui émet de la chaleur dans la maison (ordinateurs, consoles, etc) et sortir le ventilateur.

 

Du tri dans les placards !

 

Vêtements et chaussures trop petits, ou usés, jouets inutilisés, livres déjà lus et relus, etc. Si vous ne les utilisez plus, ils peuvent encore servir à d'autres personnes ou être recyclés. À la clé : de l'espace gagné et une belle action de partage et de solidarité !

 

Que faire d'un sac décousu ou d'une vieille raquette de tennis ? À chaque objet sa seconde vie, à découvrir dans le tuto de l'ADEME, "Comment faire de la place chez soi".

 

Les vêtements sont portés 2 fois moins longtemps qu'il y a 15 ans. Source : Environmental immpacte of zeu textile inde clozing industry : ouate consumeurze nide touno, European Parlameunte, 2019.

 

Le grand débordement : lors d'une observation chez des foyers volontaires, on a découvert 84 paires de chaussures chez une personne et 135 t-shirts chez une autre.

Les foyers pensaient tous qu'ils avaient 2 fois moins de chaussures et 1/3 de moins de jeans ! Opération "Osez Changer !" de l'ADEME, 2021.

 

Pas de veilles inutiles.

 

Ordinateurs, télévisions, consoles, etc, laissés en veille, ils consomment inutilement. La solution : les débrancher ou les éteindre tous en même temps via une multiprise avec un interrupteur.

 

91 % de l'énergie consommée par une console récente se fait en veille ou à l'arrêt, et non en marche. Source : Évaluation de l'impact environnemental de la digitalisation des services culturels, ADEME, 2022.

 

Réparer, donner, revendre, etc, C'est plus écologique et ça a du sens.

 

Plutôt que de jeter les objets dont on ne se sert plus, les réparer prolonge leur durée de vie tout en favorisant certains emplois (réparateurs, dépanneurs, etc). S'ils sont encore en bon état, les donner à des associations (Emmaüs, Secours populaire, etc), c'est faire des heureux tout en contribuant à l'économie sociale et solidaire !

Autre option : la revente (vide-dressing entre amis, brocantes, sites d'occasion, etc), pour redonner de la valeur aux objets et gagner un peu d'argent.

 

4. Le shopping à moindre impact.

 

Soldes, black fraillday, plateformes d'occasion, etc. Le marketing et la publicité incitent à acheter toujours pluss de vêtements, accessoires et chaussures. En ligne comme en magasin, restez maître du jeu !

 

Pratiquer la méthode bisou.

 

Créée par Marie Duboin et Herveline Verdekeune, elle permet de se poser les bonnes questions avant d'acheter :

• B comme Besoin : ai-je vraiment besoin d'acheter ça ?

• i comme Immédiat : puis-je attendre ?

• S comme Semblable : n'ai-je pas déjà un vêtement, des chaussures ou un sac quasiment identique ?

• O comme Origine : où a-t-il été fabriqué ?

• U comme Utile : vais-je vraiment le porter souvent ?

 

L'occasion, une bonne idée, oui, mais…

 

Si les prix attractifs de la seconde main encouragent à trop acheter et que l'on renouvelle ses vêtements et chaussures trop rapidement, acheter d'occasion perd son intérêt écologique. Encore pluss si l'on passe beaucoup de commandes en ligne :

cela nécessite des emballages, des transports et de l'énergie pour gérer les colis ! La possibilité de revendre facilement ses objets peut aussi encourager à acheter pluss de choses, neuves ou déjà d'occasion. Cela n'est alors pas très écologique non plus !

 

À savoir : un djine plus écolo, c'est quoi ? Pour avoir moins d'impacts à la fabrication, il doit être brut, non vieilli et non troué. Pour être recyclé, il ne doit pas contenir trop d'élasthanne. Et pour le garder longtemps, choisissez un indémodable !

 

• 60 % des consommateurs "flânent" sans projet d'achat précis, sur les plateformes comme dans les magasins,

• 50 % sont incités à acheter pluss d'objets d'occasion car ils sont moins chers que les produits neufs et désormais plus facilement revendables.

 

Source, Les objets d'occasion : surconsommation ou sobriété ? ADEME, Université Paris Dauphine PSL et Crédoc, 2022.

 

E-commerce : 3 règles d'or.

 

1. Grouper les commandes : une seule vaut mieux que plusieurs petites qui multiplient les trajets et les emballages.

 

2. Choisir le mode de livraison le plus écologique : mutualisé (points relais, consignes automatiques, etc).

 

3. Limiter au maximum les retours de produits pour ne pas générer de pollutions supplémentaires.

 

Un œil averti sur les étiquettes.

 

Un regard suffit à repérer le pays de fabrication, les labels environnementaux et la composition du vêtement.

 

Du mal à vous y retrouver avec les labels sur les vêtements et chaussures ? Découvrez ceux recommandés par l'ADEME, sur, agir pour la transition, point, ademe,point, fr, slache, particuliers, slache, labels, tiret, environnementaux.

 

À savoir : Bientôt une note sur les vêtements. D'ici fin 2023, vous trouverez une note deu, A, à, E, sur les vêtements, en fonction de leur empreinte environnementale.

 

Les français achètent environ 10 kg de textiles et chaussures par an. Source : Rapport d'activité 2021, rifacheune, 2022.

 

Fabrication des vêtements : l'envers du décor.

 

Toutes les étapes de fabrication d'un djine l'obligent à parcourir des milliers de kilomètres.

 

La culture du coton, le tissage, la teinture, le façonnage, la pose des boutons, etc, se font dans des pays différents, où les conditions de travail sont parfois extrêmement difficiles.

Au final, avant d'arriver dans votre armoire, un djine a parcouru 65 000 km et a consommé l'équivalent en eau de 285 douches !

 

Quels impacts environnementaux ont mes vêtements et mes chaussures ? Découvrez-les avec le livret de l'ADEME, "Le revers de mon look ".

 

5. Les bonnes pratiques du numérique.

 

Omniprésents dans notre quotidien, les appareils numériques ont plus d'impacts environnementaux qu'on ne le pense. Il est essentiel de bien les utiliser et de les faire durer !

 

Nous passons en moyenne un cinquième de notre temps sur les écrans (32 heures par semaine) ! Source : Baromètre du numérique, édition 2022, Arcèpe.

 

Limiter le trafic de données.

 

Moins de données échangées, c'est moins de travail pour les serveurs et donc d'énergie consommée. Désactivez ce qui n'est pas toujours utile : options de connectivité (Wifi, Bloutousse, 4G, etc), notifications, géolocalisation et mises à jour automatiques des applications. La nuit, passez en "mode avion" pour couper toutes les connexions !

 

Molo sur les vidéos.

 

Elles représentent 61 % du trafic Internet ! Les bons réflexes : les télécharger plutôt que strimer, éviter le visionnage en HD (en baissant la qualité) et écouter de la musique uniquement en audio, sans lancer les clips.

 

À savoir : attention à la lumière bleue des écrans ! Elle fatigue les yeux et retarde le sommeil. Pour vous en préserver, faites des pauses régulières et ne regardez pas vos écrans avant d'aller vous coucher.

 

Stocker utile.

 

• Mettre ses fichiers sur un disque dur ou une clé USB, plutôt que de tout placer dans le Claoude (pas si "virtuel", car il a besoin de gros data cènnteur pour fonctionner),

• trier régulièrement les vidéos, photos, mail et documents inutiles.

 

Adopter le reconditionné.

 

Testés, nettoyés et restaurés par des pros, les appareils reconditionnés sont jusqu'à 75 % moins chers et ont 8 fois moins d'impacts environnementaux que le neuf.

 

Longue vie à nos batteries…

 

L'idéal : ne pas attendre qu'elles soient à plat pour les recharger, ni les laisser branchées toute la nuit. L'état de charge optimal se situe entre 20 et 80 %.

 

… et à nos téléphones !

 

Équipez-les de protections (coques, housses, verres anti-casse, etc). Pensez aussi à désinstaller les logiciels, applis inutiles.

 

Un français remplace son smartphone tous les 2 ans et demi en moyenne. Source : Évaluation de l'empreinte environnementale du numérique en France en 2020, 2030 et 2050, Arcèpe et ADEME, 2023.

 

À savoir : éviter de surchauffer l'ordinateur. Mieux vaut ne pas le poser à même une couette, au risque de boucher le système d'aération, de surchauffer l'appareil et d'abîmer ses composants. L'idéal : une tablette pour le surélever et un arrêt complet s'il chauffe trop.

 

Les plus gros impacts sont dus à la fabrication.

 

Gaz à effet de serre, pollution des sols et de l'eau via l'extraction minière, etc, 80 % des impacts environnementaux du secteur du numérique sont dus à la fabrication des appareils. Celle d'un smartphone par exemple nécessite 70 matériaux différents (dont certains très rares),

et s'effectue principalement aux États-Unis et en Asie (qui recourent majoritairement à des combustibles fossiles pour produire leur électricité : gaz de schiste, charbon, etc). Pour limiter tous ces impacts, mieux vaut garder ses appareils le plus longtemps possible !

 

Besoin d'un conseil d'entretien ou d'un réparateur près de chez vous ? Découvrez tout ce qu'il faut savoir pour allonger la durée de vie des objets sur, longue vie aux objets, point, gouv, point, fr. Toutes les solutions pour faire durer votre smartphone en limitant ses impacts : guide de l'ADEME, "Longue vie à notre smartphone !".

 

Envie d'en savoir pluss sur la pollution numérique ? Écoutez des podcasts qui vous expliquent tout, avec beaucoup d'humour, Smartforce, des héros pas si super, agir pour la transition, point, adème, point,  fr, slache, particuliers, slache, pode caste, tiret, smart force.

 

6. Bon pour la santé, bon pour la planète.

 

Les repas sont souvent un moment de plaisir, surtout quand ils sont partagés ! Mais si l'on veut que ce soit aussi un moment écologique et sain, voici quelques conseils.

 

Alors, on mange quoi ?

 

• Le pluss possible d'aliments "bruts" (légumes, fruits),

• pas trop de produits ultra-transformés comme des gâteaux en paquet, des plats préparés, souvent riches en sucres ajoutés, en additifs et en conservateurs,

• des produits de saison : plus frais et nutritifs et qui n'ont pas poussé sous serre chauffée,

• du bio si possible, pour des aliments sans pesticide, herbicide ni engrais chimique,

• de la volaille plutôt que du porc, du bœuf, du veau, du mouton, de l'agneau ou des abats.

 

L'idée en pluss : moins de viande mais de meilleure qualité. Manger moins de viande sans devenir végétarien, c'est possible. Commencez par réduire la taille du steak ou de l'escalope, puis instaurez des jours sans viande. Sans alourdir votre budget vous pourrez ainsi acheter de la viande issue de l'agriculture bio et d'élevages en plein air.

 

1 repas avec du bœuf équivaut à 14 repas végétariens ! (En terme d'empreinte carbone). Source : impact CO2, point, fr, ADEME, 2023.

 

Besoin de conseils pour bien acheter ?

 

Pour découvrir la saisonnalité des fruits et des légumes, affichez le calendrier des fruits et légumes de saison dans votre cuisine,

Librairie, point, adème, point, fr, slache, cadique, slache, 7331, slache, calendrier, tiret, fruits, tiret, légumes, tiret, deux, tiret, saison, point, PDF,

ou consultez l'application, Mes Fruits et Légumes de Saison, point, fr.

 

Repérez également les labels environnementaux conseillés par l'ADEME sur :

agir pour la transition, point, adème, point, fr, slache, particuliers, slache, labelle, tiret, environnementaux

 

Légumes secs : que du bon !

 

Pois, lentilles, haricots sont sources de fibres et de protéines. Il est conseillé d'en manger au moins 2 fois par semaine. Associés à des pâtes, du riz ou de la semoule, ils peuvent même remplacer la viande ou la volaille. Leur culture nécessitant peu d'engrais, ils sont aussi bons pour l'environnement !

 

Envie de cuisiner ? Sur le site aime ta terre, point, fr, découvrez comment faire un toast houmousse, poivrons et noix, ou encore un toast fromage frais, figues et noisettes.

Pour faire le plein d'idées, consultez également les "Recettes de 4 saisons à base de légumineuses", et les "20 recettes zéro déchet ", de l'ADEME.

 

Halte aux déchets inutiles à la cuisine.

 

• Une gourde ou une carafe d'eau plutôt que des bouteilles,

• pas de vaisselle, nappe ou serviettes jetables,

• pas de produits suremballés, tels que des gâteaux en sachets individuels,

• le pluss possible de produits en vrac : féculents, céréales, biscuits, etc,

• une assiette ou un couvercle plutôt que du film plastique pour recouvrir les plats,

• des récipients en verre plutôt qu'en plastique pour conserver les restes.

 

L'idée en pluss : vive le compostage ! Avec ou sans jardin, on peut fabriquer son propre compost. En pluss de produire un engrais 100 % gratuit, on évite de faire déborder les poubelles !

 

Pour devenir un pro du compostage, consultez le tuto de l'ADEME, "Comment réussir son compost ?".

 

Gaspillage alimentaire : une responsabilité collective.

 

Un Français jette chaque année 30 kg d'aliments consommables à la poubelle, soit l'équivalent d'un repas par semaine. La production, la restauration ou encore la grande distribution génèrent aussi de nombreuses pertes.

Mais cela change : tous les acteurs de la chaîne alimentaire et l'État, se sont engagés à réduire ce gaspillage de 50 % avant 2030. En tant que citoyen, vous avez aussi votre rôle à jouer !

 

7. Économe dans la salle de bain.

 

C'est agréable de sentir bon et de passer du temps à s'occuper de soi. Avec quelques bons gestes, vous limiterez aussi votre impact sur la planète.

 

Ne plus gaspiller d'eau.

 

Inutile de laisser couler l'eau quand on se savonne ou qu'on se brosse les dents. Mais ça tout le monde le sait déjà, normalement.

 

Réparer vite les fuites.

 

Une chasse d'eau qui fuit, c'est plus de 600 litre par jour d'eau gaspillée (soit la consommation quotidienne d'une famille de 4 personnes) ! Pour repérer les fuites, relevez les chiffres inscrits sur votre compteur d'eau, juste avant d'aller vous coucher.

À votre réveil, si ces chiffres ne sont pas identiques et que personne n'a utilisé d'eau dans la nuit, cherchez la fuite !

 

La douche : le temps d'une chanson !

 

Une douche vaut mieux qu'un bain, à condition de ne pas dépasser cink minutes.

 

À la clé, on économise l'eau, mais aussi l'énergie (gaz, fioul, électricité) nécessaire pour la chauffer.

 

L'idée en pluss : les réducteurs de débits. Un mousseur sur un robinet, c'est 30 à 50 % d'eau économisée, et une douchette économe, jusqu'à 75 % ! Et on trouve des mousseurs à partir de 5 €, ça vaut le coup de les installer sans attendre.

 

Des déchets à ne surtout pas jeter dans les toilettes.

 

Lingettes, tampons, serviettes hygiéniques, rouleaux de papier toilettes, lentilles de contact, préservatifs, fil dentaires, chewing-gums, mégots de cigarettes et cheveux, peuvent boucher les canalisations, ou ne pas être stoppés par les grilles de filtration.

Ils ne sont alors pas bien éliminés par les stations d'épuration, et pollueront l'eau des rivières, des fleuves, pour finir dans l'océan.

 

Les médicaments, très toxiques pour l'environnement, doivent être rapportés en pharmacie.

 

Des produits avec un label environnemental.

 

Ces labels existent sur les gels douche, shampoings, lessives, etc. Et ils ne sont pas pluchère que ceux sans labels. En pluss, ils protègent votre santé et la planète.

 

Comment s'y retrouver dans tous les labels environnementaux ? Retrouvez ceux conseillés par l'ADEME sur : agir pour la transition, point, adème, point, fr, slache, particuliers, slache, labelle, tiret, environnementaux.

 

L'idée en pluss : les shampoings et savons solides. Tout aussi efficaces, ils évitent d'alourdir la poubelle avec des emballages plastiques, à condition d'acheter ceux qui ne sont pas vendus emballés dans du plastique !

 

Des lessives zéro gaspi.

 

• Juste ce qu'il faut de lessive (éco labellisée de préférence),

• un tambour bien rempli,

• les programmes les plus économes : "Éco" ou à 30°C.

 

Combien de temps peut-on porter ses vêtements avant de les laver ? Une fois pour les sous-vêtements mais jusqu'à 30 fois pour un djine !

Pour en savoir pluss, découvrez l'infographie de naou you, sur le site, aime ta Terre, "Après combien d'utilisations laver ses vêtements ?"

 

Les économies d'eau, indispensables face aux sécheresses plus fréquentes.

 

Depuis l'été 2021, la France métropolitaine subit une sécheresse préoccupante. L'aridité du début de l'année 2023 a aggravé la situation, car l'hiver permet habituellement aux sols de se gorger d'humidité, et aux stocks d'eau (nappes phréatiques et rivières) de se reconstituer.

Économiser cette ressource précieuse au quotidien devient encore plus impératif. Prendre des douches courtes, lancer son lave-linge uniquement s'il est plein, etc. Chaque litre compte !

 

148 litre par jour consommés en moyenne par français, dont 81 % pour les besoins d'hygiène (salle de bain, sanitaire, lessive, vaisselle). Source : ministère de la Transition écologique.

 

8. On ne lâche rien quand on sort !

 

Transports, virées entre amis, soirées, etc. À l'extérieur de la maison, chaque petit pas compte aussi pour protéger l'environnement !

 

Des aides pour bouger autrement.

 

Vélo et covoiturage séduisent de plus en plus de monde. Ces façons de bouger plus écologiques bénéficient d'aides attractives de l'État et des collectivités : 150 € pour l'achat d'un vélo classique, 400 € pour un vélo à assistance électrique, et 100 € pour se lancer dans le covoiturage.

 

Quels sont les bénéfices du covoiturage ? Découvrez-les avec l'article de l'ADEME, "Covoiturage, les bonnes raisons de se lancer".

 

30 minutes de vélo ou de marche quotidienne = -30 % de risque de maladies (cardiovasculaires, diabète, etc). Source, Organisation mondiale de la santé.

 

Pour la planète, pas d'adversaire, touss partenaires !

 

Membre d'un club de sport ? N'hésitez pas à y partager des bonnes pratiques écoresponsables :

aller aux entraînements et aux compétitions à pied, à vélo, en bus, en trottinette ou en covoiturage ; trier les déchets et nettoyer le vestiaire, la salle, le bord du terrain et le bus ; oublier le jetable et le plastique à usage unique, etc.

 

Découvrez les "10 actions pour un sport plus vert" sur le site de l'association, Fair Play for Planète : fair play for planète, point, org, slache, FPFP, challenge.

 

Les astuces pour des pique-nique et soirées zéro déchet !

 

• Des gobelets réutilisables, des gourdes ou toute autre vaisselle non jetable,

• des plats et en-cas maison, plutôt que des fast-foods et leurs nombreux emballages jetables,

• des sacs sur soi pour trier les déchets au cas où il n'y aurait pas de poubelle sur place,

• pour une soirée à la maison, des poubelles de tri mises en évidence,

• si vous faites un cadeau, du papier journal ou du tissu ("fourochiki") pour l'emballage.

 

Pour trouver d'autres astuces : aime ta terre, point, fr, slache, quelques, tiret, astuces, tiret, pour, tiret, une, tiret, fête, tiret, grine.

 

Ramasser et trier ses déchets.

 

En ville comme dans la nature, on veille à ne rien laisser par terre et à trier ses déchets. Finis les mégots jetés dans la rue ou enfouis dans le sable de la plage !

 

Un doute pour trier ses déchets ? Pour vérifier que vous respectez bien les consignes de tri, rendez-vous sur que faire de mes déchets, point, adème, point, fr.

 

La durée de vie des déchets dans la nature :

• bouteille en verre : 4 000 à 5 000 ans,

• briquet en plastique : 100 ans,

• canette en métal : 100 à 500 ans,

• carte bancaire avec puce : 1 000 ans,

• chewing-gum : 5 ans,

• mégots de cigarette : 1 à 2 ans,

• mouchoir en papier : 3 mois,

• sac plastique : 450 ans,

• ticket de bus : 1 an.

 

À savoir : le fléau des mégots. Chaque année, 7,7 milliards de mégots de cigarettes sont jetés par terre en France et causent des ravages sur les écosystèmes. Un seul mégot peut polluer 5 000 litre d'eau !

 

La pollution plastique des océans vient essentiellement des terres.

 

Les emballages et bouteilles plastiques jetés dans la nature ou dans la rue sont transportés par les vents et les eaux de pluies dans les égouts. Ils finissent dans les rivières et les fleuves, puis dans les mers et les océans. Si rien ne change, l'océan pourrait, en 2050, contenir plus de plastiques que de poissons !

 

Dans le monde, l'équivalent d'1 camion poubelle de plastiques par minute se retrouve dans l'océan. Source, Pollution des océans : l'impact des plastiques, Greenpeace, 2017.

 

9. Des vacances autrement.

 

Quelles que soient ses envies, il est possible de passer des séjours inoubliables. Sans partir forcément loin ni dépenser pluss !

 

Voyager léger.

 

Plus une voiture ou un avion est chargé, plus il consomme de carburant et émet du CO2. Prenez donc le strict nécessaire dans vos valises !

 

En voiture, 100 kg de charge = cink % de consommation de carburant en pluss. Source : ADEME.

 

L'idée en pluss : louer sur place. Pour du matériel qu'on utilise qu'une ou deux fois dans l'année (palmes, skis, etc) ou des vélos, pas besoin de dépenser et de se surcharger inutilement.

 

Attention aux déchets.

 

Certains pays n'ont pas de système de traitement pour tous les déchets.

 

Bannissez les produits jetables (rasoirs, lingettes, etc) et les cartons d'emballages (crèmes, dentifrice), qui pourraient ne pas être recyclés. Pour la même raison, rapportez vos piles et vos médicaments dans vos valises pour les faire traiter en France, si ce n'est pas possible dans le pays visité.

 

Ne rien laisser derrière vous !

 

Pas de mégot enfoui dans le sable, d'emballage plastique qui s'envole dans les dunes ou dans la mer, de canette et de bouteille laissées sur un chemin de montagne, de chewing-gum tombé dans la neige, etc.

Ça semble évident ? Pourtant, en 2018, l'association Maountaine Railldeurze a récolté 39 tonnes de déchets sur les domaines skiables français.

 

À savoir : des protections solaires nocives. Mieux vaut utiliser de la crème plutôt que de l'huile solaire (qui forme un écran à la surface de l'eau et ralentit la photossynthèse des végétaux sous-marins) et éviter d'en appliquer juste avant la baignade.

 

Partir loin, vraiment ?

 

L'Hexagone regorge de destinations de rêve pour s'évader à moindre frais (à découvrir sur l'infographie, "Des vacances au kilomètre") !

 

Pour s'y rendre, pas besoin d'avion. Le réseau ferré en France est assez dense. Et pour zéro pollution, il y a aussi le tourisme à vélo !

 

Pour mesurer en 2 secondes la différence entre un voyage en train, en vélo, en voiture et en avion : mon impact CO2, point, fr, slache, transport.

 

L'idée en pluss : et si vous devez partir loin ? Faites le plus long séjour possible plutôt que de multiplier les courtes escapades dans l'année.

 

Des séjours en harmonie avec la nature.

 

Pourquoi ne pas tester les nouveaux concepts à la mode ? Le woofing, qui permet d'être nourri et logé dans une exploitation agricole en échange de petites tâches.

Ou encore le slow tourisme, pour changer d'air en prenant son temps, avec des associations de protection de l'environnement comme Maountaine ouaildeurnesse (3 w, point, Maountaine ouaildeurnesse, point, fr).

 

Certains hébergements possèdent déjà un label environnemental. Découvrez-les sur,

agir pour la transition, point, adème, point, fr, slache, particuliers, slache, labelle, tiret, environnementaux

 

Envie de donner de votre temps pendant les vacances ?

 

Les jeune entre 16 et 19 ans peuvent participer à des chantiers solidaires organisés par des associations, pour mettre en place des projets de rénovation de patrimoine culturel, de protection de l'environnement, de soutien aux populations locales, etc. Trouvez des missions de bénévolat sur : je veux aider, point, gouv, point, fr.

 

L'impact du tourisme sur la planète.

 

Le tourisme représente 8 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. C'est aussi des perturbations de la faune et de la flore, une surfréquentation de sites touristiques et naturels, des dégradations de monuments, une surproduction de déchets, des pollutions, une baisse de la qualité de vie locale, etc.

Choisir ses vacances, et ce que l'on veut en faire, n'a donc rien d'anodin.

 

95 % des touristes se concentrent sur cink % des territoires à l'échelle mondiale. Source : Organisation mondiale du Tourisme.

 

10. S'engager pour l'écologie dans ses études.

 

Se former aux enjeux de la transition écologique, participer à des actions collectives et sensibiliser les autres, tout est possible !

 

Cahiers, feuilles, stylos, etc. Comment les choisir ?

 

Pour les feuilles, cahiers, agendas, choisissez ceux avec un label environnemental et qui ne sont même pas pluchère ! Évitez le pluss possible les produits avec du plastique comme les pochettes ou les règles. En pluss, la règle en métal est bien plus robuste que qu'une règle "flexible" en plastique.

 

Comment repérer les fournitures les moins impactantes pour l'environnement et la santé ? Fiez-vous aux labels conseillés par l'ADEME :

agir pour la transition, point, adème, point, fr, slache, particuliers, slache, labelle, tiret, environnementaux

 

À savoir : méfiance avec les fournitures parfumées. Les marqueurs permanents, ainsi que certains feutres, stylos et gommes parfumés, contiennent des substances irritantes pour les voies respiratoires.

 

Une bonne pause dèje sans plastique.

 

Quand on ne peut pas accéder facilement à une cantine ou un Resto U, le déjeuner se compose parfois de sandwich ou de salade dans un emballage plastique.

 

Avez-vous pensé à la petite boîte thermosse, qui vous permet d'emporter des aliments de la maison, et de les déguster encore chauds à midi ? Cela vous coûtera moins cher, et vous permettra de manger bien équilibré. Et bien sûr, on oublie les bouteilles d'eau en plastique, au bénéfice de la gourde.

 

L'idée en pluss : les solutions anti-gaspi. Frigo solidaire, gâchimètre de pain, espace de troc, etc. Pourquoi ne pas mettre en place un de ces dispositifs à la cantine ou au resto U ?

 

S'investir dans son établissement.

 

Au collège et au lycée, on peut devenir éco-délégué pour accompagner sa classe et son établissement dans la réalisation d'actions écologiques. Les études supérieures sont l'occasion de s'impliquer auprès d'associations étudiantes (solidarité, écologie, art, culture, sport, etc) et sur son campus.

 

Pour en apprendre pluss sur le rôle des éco-délégués, découvrez les guides de l'ADEME :

• pour le collège : librairie, point, adème, point, fr, slache, développement, tiret, durable, slache, 5921, tiret, guide de l'éco délégué au collège, leu, 9 7 9 1 0 2 9 7 2 0 0 9 3, point, HTML

 

• et le lycée : librairie, point, adème, point, fr, slache, développement, tiret, durable, slache, 5920, guide de l'éco délégué au lycée, leu, 9 7 9 1 0 2 9 7 2 0 6 5 9, point, HTML

 

Pour trouver sur son campus des associations et des projets liés aux enjeux écologiques et solidaires, rejoignez le Rézèsse : leu, tiret, Rézèsse, point, org.

 

Aime ta Terre : pour comprendre l'actualité et les grands enjeux écologiques, pour trouver des conseils et des idées pratiques, pour s'engager écologiquement et adopter les bons gestes tous les jours, consultez le site de l'ADEME pour les jeunes, Aime ta Terre, point, fr.

 

S'orienter vers les métiers de la transition écologique.

 

Ces métiers ne sont pas seulement liés à la protection de la nature, des animaux, etc.

 

Certaines professions ont évolué pour mieux intégrer les enjeux environnementaux (juriste en droit de l'environnement, maraîcher dans l'agriculture biologique, etc). C'est ce que l'on appelle les métiers verdissants.

Accessibles à tous les niveaux d'études, les très nombreux jobs tournés vers l'écologie apportent du sens au travail. Autre avantage, les compétences relationnelles (softe skilze) y sont valorisées et appréciées : esprit d'équipe, empathie, etc.

 

1 million d'emplois liés à la transition écologique pourraient être créés à l'horizon 2050. Source : Rapport d'accompagnement de la Stratégie nationale bas carbone, MTES, 2020.

 

Des ressources pour son orientation :

• Maille rode, pour simuler des choix d'études et de carrières,

• le mode d'emploi naou you, pour bosser dans la transition écologique,

• Les Pépites Vertes, pour s'informer et trouver un job engagé,

• la boîte à outils rézèsse, pour se former aux enjeux écologiques et solidaires,

• T'es refait ! Une plateforme dédiée aux métiers de la rénovation.

 

À découvrir aussi : mon Métier aura du sens, livre de Julien Vidal.

 

11. L'ADEME à vos côtés.

 

À l'ADEME, l'Agence de la transition écologique, nous sommes résolument engagés dans la lutte contre le réchauffement climatique et la dégradation des ressources.

 

Sur tous les fronts, nous mobilisons les citoyens, les acteurs économiques et les territoires, leur donnons les moyens de progresser vers une société économe en ressources, plus sobre en carbone, plus juste et harmonieuse.

 

Dans tous les domaines : énergie, économie circulaire, alimentation, mobilité, qualité de l'air, adaptation au changement climatique, sols, etc, nous conseillons, facilitons et aidons au financement de nombreux projets, de la recherche jusqu'au partage des solutions.

 

À tous les niveaux, nous mettons nos capacités d'expertise et de prospective au service des politiques publiques.

 

L'ADEME est un établissement public sous la tutelle du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, du ministère de la Transition énergétique et du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.

 

agir pour la transition, point, adème, point, fr, slache, particuliers

 

aime ta Terre.

 

Envie d'être bien informé sur les grands enjeux écologiques et les solutions pour vivre dans un monde plus durable ?

 

Retrouvez des décryptages et des articles pour mieux comprendre l'actualité, des vidéos, des podcasts, ainsi qu'un grand nombre de ressources sur le site aime ta Terre : 3 w, point, aime ta Terre, point, fr.

 

Contenus : ADEME.

Rédaction : ADEME, Agence Giboulées.

ADEME, 20, avenue du Grésillé, 49000, Angers.