des vacances autrement

Quelles que soient ses envies, il est possible de passer des séjours inoubliables. Sans partir forcément loin ni dépenser plus !

Voyager léger.

Plus une voiture ou un avion est chargé, plus il consomme de carburant et émet du CO2. Prenez donc le strict nécessaire dans vos valises !

En voiture, 100 kg de charge = 5 % de consommation de carburant en plus. Source : ADEME.

L'idée en plus : louer sur place. Pour du matériel qu'on utilise qu'une ou deux fois dans l'année (palmes, skis, etc.) ou des vélos, pas besoin de dépenser et de se surcharger inutilement.

Attention aux déchets.

Certains pays n'ont pas de système de traitement pour tous les déchets.

Bannissez les produits jetables (rasoirs, lingettes, etc.) et les cartons d'emballages (crèmes, dentifrice), qui pourraient ne pas être recyclés. Pour la même raison, rapportez vos piles et vos médicaments dans vos valises pour les faire traiter en France, si ce n'est pas possible dans le pays visité.

Ne rien laisser derrière vous !

Pas de mégot enfoui dans le sable, d'emballage plastique qui s'envole dans les dunes ou dans la mer, de canette et de bouteille laissées sur un chemin de montagne, de chewing-gum tombé dans la neige, etc. Ça semble évident ? Pourtant, en 2018, l'association Mountain Riders a récolté 39 tonnes de déchets sur les domaines skiables français.

À savoir : des protections solaires nocives. Mieux vaut utiliser de la crème plutôt que de l'huile solaire (qui forme un écran à la surface de l'eau et ralentit la photosynthèse des végétaux sous-marins) et éviter d'en appliquer juste avant la baignade.

Partir loin… vraiment ?

L'Hexagone regorge de destinations de rêve pour s'évader à moindre frais (à découvrir sur l'infographie "Des vacances au kilomètre") !

Pour s'y rendre, pas besoin d'avion. Le réseau ferré en France est assez dense. Et pour zéro pollution, il y a aussi le tourisme à vélo !

Pour mesurer en 2 secondes la différence entre un voyage en train, en vélo, en voiture et en avion : monimpactco2.fr/transport.

L'idée en plus : et si vous devez partir loin ? Faites le plus long séjour possible plutôt que de multiplier les courtes escapades dans l'année.

Des séjours en harmonie avec la nature.

Pourquoi ne pas tester les nouveaux concepts à la mode ? Le woofing, qui permet d'être nourri et logé dans une exploitation agricole en échange de petites tâches. Ou encore le slow tourisme, pour changer d'air en prenant son temps, avec des associations de protection de l'environnement comme Mountain Wilderness (www.mountainwilderness.fr).

Certains hébergements possèdent déjà un label environnemental. Découvrez-les sur agirpourlatransition.ademe.fr/particuliers/labels-environnementaux.

Envie de donner de votre temps pendant les vacances ?

Les jeunes entre 16 et 19 ans peuvent participer à des chantiers solidaires organisés par des associations pour mettre en place des projets de rénovation de patrimoine culturel, de protection de l'environnement, de soutien aux populations locales, etc. Trouvez des missions de bénévolat sur : jeveuxaider.gouv.fr.

L'impact du tourisme sur la planète.

Le tourisme représente 8 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. C'est aussi : des perturbations de la faune et de la flore, une surfréquentation de sites touristiques et naturels, des dégradations de monuments, une surproduction de déchets, des pollutions, une baisse de la qualité de vie locale, etc. Choisir ses vacances et ce que l'on veut en faire n'a donc rien d'anodin.

95 % des touristes se concentrent sur 5 % des territoires à l'échelle mondiale. Source : Organisation mondiale du Tourisme.