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accessibilité du tramway montpelliérain

Depuis la création du tramway à Montpellier, le Comité de liaison et de coordination des associations pluriel handicaps (CLCPH) travaille avec les Transports de l'Agglomération de Montpellier (TaM) et la Métropole à l'accessibilité du réseau. De nombreuses améliorations, qui bénéficient souvent à tous les usagers, ont ainsi été apportées sur la ligne 5.

Interview de Thierry Jammes, vice-président en charge de l'accessibilité des mobilités au sein du CLCPH.

Quel est votre rôle au sein du Comité de liaison et de coordination des associations pluriel handicaps ?

Thierry Jammes : "J'anime un groupe de bénévoles qui ont un certain niveau d'expertise d'usage, quel que soit le handicap. Nous sommes l'interlocuteur des instances publiques ou privées pour rendre accessibles les mobilités. J'ai travaillé pendant quinze ans sur les règlements nationaux et européens."

Quand ce comité a-t-il été créé ?

TJ : "Dans les années 80, à la demande de Georges Frêche qui en avait marre d'avoir le défilé du 14 juillet des handicaps dans son bureau qui venaient demander tout et son contraire ! Il a demandé à Louis Gravier de réunir tout le monde pour avoir un seul interlocuteur. C'était une démarche unique à l'époque."

Depuis quand faites-vous partie du CLCPH ?

TJ : "Je suis arrivé pendant la ligne 1, mais je n'étais pas encore en responsabilité. La problématique de l'accessibilité à Montpellier a débuté à cette époque. Dès qu'un tram passe, il impacte la ville, la chaussée, de mur à mur. C'est l'occasion de la rendre accessible."

Quels ont été les impacts du CLCPH sur la ligne 1 ?

TJ : "Ils ont été nombreux. Par exemple, les ascenseurs du Corum qui permettent d'accéder à l'arrêt de tram ont fait partie de la négociation de la ligne 1. On a aussi beaucoup travaillé sur les quais des arrêts et mis en place des aménagements qui bénéficient aujourd'hui à toutes lignes. Certains sont même rentrés dans la législation nationale comme un repère central de quai tactile. Nous avons à l'époque également demandé que les marches à l'intérieur des rames de la ligne 1 disparaissent. Ainsi, on a obtenu une plateforme à la place des marches pour les autres lignes… Montpellier est un laboratoire grandeur nature !"

Comment travaillez-vous avec la Métropole et TaM ?

TJ : "On a une vraie écoute, une compréhension mutuelle des difficultés des uns et des autres. Depuis cette mandature, c'est la première fois où nous sommes pris en compte dès l'origine des projets. Pour tous les aménagements d'espace public, pas seulement autour du tram, on nous soumet les plans, on les travaille avec les techniciens en amont. Ce qui a permis de les faire évoluer. En 2024, nous avons consulté 500 plans !"

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source : encommun.montpellier.fr