interviews du 7 juin 2018

Le 7.06.2018

Gianni Moscon : "le maillot ne va pas changer mon rôle dans l’équipe"


"C’est une surprise de se retrouver avec ce  maillot, je  ne m’attendais pas à être dans cette situation. Michal Kwiatkowski a légèrement faibli dans le final, et finalement je prends la tête du classement général. Mais pour la suite de la semaine, Geraint Thomas reste notre meilleure chance. C’était déjà le plan que je sois là pour l’aider, et le maillot ne va pas changer mon rôle dans l’équipe. Cela me rend quand même très heureux de le porter".


Julian Alaphilippe : "c’était la fameuse brulure"


"Je suis super content, c’est une course très relevée. Ce n’est jamais évident de gagner ici. Je n’étais pas passé loin d’une victoire derrière Impey pour la première étape. Aujourd’hui, c’était la seule étape où je pouvais imaginer m’imposer. Hier, je disais à Bob (Jungels) que je voulais vraiment essayer quelque chose. J’étais à bloc dans les cinq derniers kilomètres, et sur la fin j’ai vraiment tout donné, j’me suis fait mal aux jambes. C’était la fameuse brulure ! On a bien bossé en stage, et on sait pourquoi on est là. Maintenant, je vais essayer d’aider Bob sur la fin de la semaine, parce que je sais que ce sera certainement compliqué pour moi : je suis un gros puncheur mais pas un pur grimpeur. Donc je ne suis pas venu avec de grosses ambitions pour le classement général, parce que ce sera vraiment du costaud. J’espère que Bob fera un bon numéro avant dimanche". 


Dario Cataldo : "le maillot à pois est une belle consolation"


"Cela ne faisait pas partie des plans de prendre l’échappée. Je suis resté tranquillement dans le peloton pendant la première partie de l’étape, puis c’est devenu assez nerveux, quand le peloton s’est scindé, avec plusieurs favoris du général dans la première partie. Ça devenait aussi difficile pour mes coéquipiers qui essayaient de prendre l’échappée, alors je suis allé les aider sur une accélération. Et c’est moi qui me suis retrouvé dans le groupe de tête... sans le vouloir. Ensuite j’ai commencé à penser à la victoire d’étape. La vitesse dans notre échappée n’était pas si élevée, et à mi-pente dans la grande ascension, je suis allé à ma vitesse. Comme personne ne m’a suivi, j’ai continué en solo. J’ai tout donné jusqu’à la fin, mais ça n’a pas suffi. Il y a eu un changement de revêtement et du vent de face dans la dernière montée, ça m’a bien ralenti. Je me suis battu tant que j’ai pu. Le maillot à pois est une belle consolation, parce que le Dauphiné est une course importante. J’aimerais bien le garder jusqu’à la fin".