dimanche 20 juillet : 15ème étape. Embrun-Prato Nevoso 183 Km

Embrun : 1 fois ville-étape (départ) en 1973

Chef-lieu de canton des Hautes-Alpes. 6 700 habitants.

Dominant la Durance et accrochée sur son Roc, Embrun doit l’origine celte de son nom à sa position (Ebr : eau et Dunum : élévation). Embrun fut la capitale des Alpes sous l’empire romain, mais aussi une ville militaire fortifiée par Vauban à la fin du XVIIe siècle. Aujourd’hui, au détour de ses ruelles et placettes, elle cache de nombreuses traces de son passé : la Chapelle du Couvent des Cordeliers hébergeant l’actuel Office de Tourisme, de nombreuses fontaines, des maisons à encorbellement, la Maison des Gouverneurs ou la Maison des Chanonges. Mais aussi la Cathédrale Notre-Dame du Réal, construite entre 1170 et 1220, le monument religieux le plus important des Alpes françaises.

Prato Nevoso : Étape inédite.

1 400 habitants (pour la commune de Frabosa Sottana). Italie.

À 100 kilomètres de Nice et de Turin ou 145 de Gênes, cette charmante station de ski italienne, construite il y a 30 ans, ne cesse d’attirer les touristes. Le domaine skiable s’étend depuis le village à 1 500 mètres d’altitude, jusqu’à 2 300 mètres sur la montagne Mondolè. La station offre à la fois des pistes pour les enfants et des pistes très difficiles, parfaitement entretenues pour les skieurs confirmés. Mondolè Ski est le nom du grand domaine skiable qui englobe Prato Nevoso et Artesina. À elle seule, la station de Prato Nevoso offre 130 kilomètres de pistes, 31 remontées mécaniques, du ski en nocturne et un "snow park", réservé aux adeptes du snowboard.

Jean-françois Pescheux :

Une belle étape alpestre. Les difficultés commencent dès la sortie d’Embrun pour rejoindre Guillestre et le début de l’ascension Col Agnel, 21 km à 6,5%, ensuite longue descente pour rejoindre Cuneo, nouvelle ascension avec le colle del Morte, et montée de Prato Nevoso où est jugée l’arrivée au sommet. Là, ça va faire mal, notamment le final ( à l’inverse de l’Alpe-d’Huez où le final est plus facile que le pied ). Les cinq derniers km sont très dur et réguliers, sans un replat, la moindre défaillance va se payer cher. L’étape ira à un pur grimpeur qui peut faire de gros écarts. Derrière, ça va être la grosse explication entre les meilleurs du général.

Lundi 21 juillet : Cuneo. Repos