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Présentation de l'UEFA Euro 2016.


Pour la 3ème fois de son histoire, la France s'apprête à accueillir une grande compétition internationale de football. 32 ans après le championnat d'Europe 1984, qui avait concerné à l'époque seulement 8 nations, l'Hexagone va cette fois-ci recevoir la visite des 23 contingents de supporters prêts à soutenir leur équipe dans une ambiance de fête continue. Le 10 juin, au Stade de France de Saint-Denis, les Bleus de Didier Deschamps et leurs adversaires roumains donneront le coup d'envoi de cet UEFA Euro 2016 dont tout le monde espère qu'il connaîtra un succès populaire comparable à l'inoubliable Coupe du monde 1998.

Avec 10 enceintes construites ou rénovées spécialement pour l'événement et le gratin du football européen présent en France à l'exception notable des Pays-Bas, ancien lauréat, le tournoi s'annonce somptueux. Et après les succès de 1984 et de 1998, tout un peuple se prend à rêver à la passe de trois. Une attente confirmée par les multiples enquêtes d'opinion réalisées auprès du grand public comme des amateurs de ballon rond, puisque plus de la moitié d'entre eux voit la bande de Deschamps atteindre le dernier carré.

Cela tombe bien, il s'agit de l'officieux objectif fixé par la Fédération Française de Football. "Cela paraît le minimum pour que ce soit un Euro réussi. Et encore, l'objectif, c'est de le gagner", affirme le président de la FFF, Noël Le Graët. En l'absence de plusieurs cadres (Karim Benzema, Mathieu Valbuena, Mamadou Sakho et Raphaël Varane), Deschamps a été contraint de remodeler son effectif en conséquence et entamer une cure de rajeunissement, à tel point que seulement 3 joueurs (Lloris, Sagna et Evra) parmi les 23 élus affichaient au moins 50 sélections au compteur avant le début de la compétition.

L'ancien capitaine de l'Olympique de Marseille champion d'Europe en 1993, qui a composé un groupe complémentaire renouvelé à 40 % par rapport à la Coupe du monde 2004 (9 nouveaux joueurs sur 23), s'appuiera sur ses pépites Paul Pogba et Antoine Griezmann. Le dernier nommé, auteur d'une saison brillante avec l'Atlético de Madrid, sera en l'absence de Benzema le porte-drapeau des Bleus et l'une des stars annoncées de l'épreuve. A tel point que le Mâconnais, qui possède la particularité de n'avoir jamais évolué en France et qui partage les traits physiques de la mascotte officielle de l'UEFA Euro 2016 Super Victor, est annoncé comme un Ballon d'Or en puissance en cas de victoire tricolore le 10 juillet prochain…

Avec 24 équipes sur la ligne de départ, la concurrence s'annonce néanmoins féroce. Sacrée championne du monde il y a 2 ans au stade Maracana de Rio de Janeiro, l'Allemagne possède une maîtrise collective enviée par l'Europe entière, même si les matchs de qualifications n'ont pas été une partie de plaisir pour la "Nationalmannschaft". Avec son ossature issue du Bayern Munich, la sélection d'outre-Rhin présente de sérieuses garanties, tout comme l'Espagne, qui a réussi à placer 3 clubs en finale des compétitions européennes (Real Madrid, Atlético de Madrid et Séville FC) cette saison. Emmenée par ses joueurs du FC Barcelone, la formation dirigée par Vicente Del Bosque prône un jeu de possession de balle digne du "Barça". Heureusement pour ses adversaires, la "Roja" ne possède pas dans ses rangs d'attaquants de la trempe de la fameuse "MSN" catalane, l'Argentin Lionel Messi, l'Uruguayen Luis Suarez et le Brésilien Neymar, qui disputeront dans le même temps la Copa America, équivalent sud-américain de l'Euro.

Grand rival des 3 Barcelonais précités, Cristiano Ronaldo dispute peut-être, à 31 ans, son dernier championnat d'Europe. L'icône du football portugais et du Real Madrid, qui a tout gagné avec son club, se voit offrir une nouvelle chance de décrocher enfin le Graal avec la "Seleçao", finaliste malheureuse à domicile en 2004, mais cette dernière paraît, sur le papier, légèrement inférieure aux favoris. L'Italie, confrontée à un creux générationnel, et l'Angleterre, à l'effectif très (trop ?) rajeuni, semblant également un ton en-dessous, la Belgique, avec l'ancien meilleur joueur de Ligue 1 Eden Hazard en figure de proue, pourrait tirer son épingle du jeu. Convaincants lors de la phase éliminatoire, les "Diables Rouges" devront toutefois se sortir du "groupe de la mort" où rodent l'Italie mais également la Suède d'un certain Zlatan Ibrahimovic, dont le départ du Paris Saint-Germain a alimenté les chroniques ces dernières semaines. Nul doute que le géant scandinave aura à cœur de soigner ses adieux avec le public français, avec lequel il a entretenu des rapports parfois compliqués.

Enfin, l'UEFA Euro 2016 offrira, avec le passage à 24 équipes, l'occasion de voir à l'œuvre plusieurs petits nouveaux, tels l'Albanie, 2ème adversaire des Bleus en poule, l'Irlande du Nord, l'Islande, la Slovaquie ou encore le Pays de Galles, emmené par la vedette du Real Madrid Gareth Bale. Une nouvelle preuve de la démocratisation du football et d'un tournoi qui promet son lot d'émotions fortes. Que la fête commence !