Parmi la multitude de blushs colorés qui inondent le marché, le fard beige pourrait, à première vue, paraître… fade. Et pourtant, c’est précisément cette discrétion qui fait chavirer les maquilleurs cette saison. Dans les colonnes duu magazine « Bustle », la make-up artist Nikki DeRoest, fondatrice de Ciele, explique que cette teinte offre une façon « chic et moderne » de sculpter le visage.
Sur les réseaux, on le surnomme d’ailleurs le « blush triste », un nom trompeur, puisqu’il agit plutôt comme un révélateur de lumière. Car c’est après la pose du fond de teint que la magie opère : le beige se fond dans la peau, glisse sur les contours, crée une profondeur douce qu’on ne retrouve pas avec des teintes plus saturées comme le rose ou le pêche. Drita Paljevic, citée elle aussi par Bustle, le décrit même comme le « blush de base » parfait : celui qu’on applique en première couche avant d’en ajouter une autre, ou que l’on garde seul pour accompagner un smoky-eye intense ou une bouche rouge sans déséquilibrer l’ensemble.
Découvrez les indispensables de la rédaction de ELLE dans une box beauté en édition limitée, et sans engagement à partir de 29 €.
Comment l’adopter sans faux pasLe secret, c’est d’abord la couleur. On choisit un beige légèrement plus profond que sa carnation : une pointe de pêche pour les teints chauds, un voile rosé pour les froids, et une nuance neutre pour les olivâtres. Rien de trop marqué, juste ce qu’il faut pour réchauffer subtilement.
Puis vient l’application. À l’aide d’un pinceau souple, on effleure les pommettes, on traverse l’arête du nez, et parfois même la bouche pour celles qui aiment les rendus ton sur ton. Le produit disparaît presque à l’œil nu, mais laisse derrière lui un teint « vivant », lumineux, travaillé sans en avoir l’air.