1. Un sol en bonne santé

Le sol est la pièce maîtresse de votre jardin. Il est essentiel de bien le connaître et d'en prendre soin.

Chaque terrain est différent.

Acide, calcaire ou neutre ? La terre n'a pas les mêmes caractéristiques d'un terrain à l'autre. Riche en micro-organismes, elle est fertile et pleine de vie. Argileuse, elle est difficile à travailler… mais résiliente à la sécheresse ! Avant toute plantation, vous pouvez vérifier la nature de votre sol grâce à des tests pH ou des kits d'analyse agronomique, disponibles en jardinerie.

Un rôle d'absorption de l'eau de pluie.

Il est indispensable de laisser pénétrer l'eau dans le sol afin d'en préserver la qualité et limiter le risque d'inondation. Aussi, mieux vaut éviter les ouvrages maçonnés : pour vos allées, privilégiez les graviers ou pavés filtrants, et pour votre terrasse, préférez le bois au béton.

Un sol fertile est habité.

Les organismes du sol (vers de terre, insectes, bactéries, champignons, etc.) mangent et décomposent notamment les déchets végétaux qui se déposent à sa surface. Ils fournissent ainsi les nutriments indispensables à la croissance des végétaux tout en favorisant l'aération du sol. C'est grâce à leur activité qu'un sol est fertile et peut retenir l'eau.

En savoir plus : 
• Infographie : Pourquoi se soucier de nos sols ? librairie.ademe.fr/agriculture-alimentation-foret-bioeconomie/656-pourquoi-se-soucier-de-nos-sols-.html
• Tout comprendre. La santé des sols. librairie.ademe.fr/urbanisme-territoires-et-sols/7967-tout-comprendre-la-sante-des-sols-9791029724992.html

Avant de cultiver son premier potager.

Pour 1 Français sur 2, le jardin idéal est nourricier. Mais si le sol est pollué, consommer les produits du potager peut avoir un impact sur la santé.

Voici donc quelques conseils avant de se lancer.

S'assurer que le sol est sain : aussi fertile soit-elle, la terre peut conserver les traces d'activités ou d'expositions antérieures (pollutions industrielles, retombées de particules des véhicules, de poussières de cheminées d'usine, etc.). Alors prudence ! En revanche, s'il s'avère que votre sol est sain, feu vert pour le potager en pleine terre.

Sinon, opter pour un potager hors-sol : pour les parcelles de sol "impropres", les balcons ou encore les terrasses, en ville comme à la campagne, un potager "hors-sol" est aussi facile à mettre en place et bien souvent moins gourmand en eau.

38 % des jardins français seraient dotés d'un potager. Source : Enquête menée en mars 2019 par l'Union Nationale des Entreprises du Paysage (UNEP) et l'IFOP.

En France, en 2017, 34 % des ménages avaient un jardin d'agrément et 19 % des ménages avaient un jardin avec un potager ou un verger. Source : INSEE, enquête Budget de famille, 2017.

Suspicion de pollution : que faire ?

Vérifiez l'histoire de votre parcelle sur l'acte de vente.

Consultez la base de données des secteurs d'information sur les sols : georisques.gouv.fr/risques/sites-et-sols-pollues/donnees#/. Elle recense les terrains pour lesquels l'État a connaissance d'une pollution des sols justifiant, notamment en cas de changement d'usage, la réalisation d'études de sols, voire la mise en place de mesures de gestion de la pollution.

Retrouvez tous les contacts utiles à la fin du guide "Présomption de pollution d'un sol" édité par Plante et Cité.