étape 4, mardi 1er septembre

Sisteron à Orcières-Merlette, 160,5 km, accidentée.

Départ : Sisteron.

Ville-étape pour la 2ème fois.
Chef-lieu de canton des Alpes-de-Haute-Provence (04).
7 700 habitants (Sisteronais).
25 000 dans la Communauté de communes du Sisteronais-Buëch.
162 000 dans le département des Alpes de Haute-Provence.
sisteron.com
sisteronais-buech.fr
mondepartement04.fr

L'unique fois que le peloton du Tour de France s'est arrêté à Sisteron remonte à 2010 à l'occasion du départ d'une étape menant à Bourg-lès-Valence. Comme pour l'essentiel des étapes drômoises, la course s'était achevée par un sprint massif. Quasi intouchable à l'époque où il portait le maillot de la formation HTC-Columbia, Mark Cavendish avait gagné ce jour-là son 13ème bouquet du Tour, mais aussi perdu son fidèle poisson-pilote Mark Renshaw, disqualifié pour avoir donné des coups de casque au Néo-Zélandais Julian Dean.

Arrivée : Orcières-Merlette.

Ville-étape pour la 5ème fois.
Station de montagne des Hautes-Alpes (05).
Rattachée à la commune d'Orcières.
700 habitants (Orsatus).
140 920 habitants dans les Hautes-Alpes.
orcieres.com
hautes-alpes.net

La dernière visite du Tour dans la station des Hautes-Alpes a eu lieu en 1989, à l'occasion d'un contre-la-montre remporté par Steven Rooks. Mais la légende du Tour retient surtout la 1ère arrivée à ici en1971 et la prise de pouvoir autoritaire de Luis Ocana. Chef d'orchestre d'une échappée décomplexée, l'Espagnol achevait en solitaire les 60 derniers kilomètres, portant son avantage sur ses principaux rivaux et en particulier sur Eddy Merckx à près de 9 minutes. L'avantage semblait alors décisif, mais le duel entre les 2 grands favoris s'achevait finalement sur la chute et l'abandon d'Ocana dans les Pyrénées.

Le commentaire de Christian Prudhomme.

Une arrivée en altitude aussi tôt dans le Tour de France est rarissime. Le Grand Départ de Nice nous permettra d'évoluer très vite dans le décor d'exception des Hautes-Alpes. Le programme du jour avec une excursion gentiment corsée dans le massif du Dévoluy n'a pas vocation à éparpiller les favoris. Mais la montée à Orcières-Merlette, à 1 825 mètres, devrait fournir de précieux enseignements sur l'état de forme des uns et des autres.